Histoire
I - Création accidentelle
Rachel Herschberger était une femme des plus banals, une amish exemplaire vivant dans une communauté ermite de Pansylvanie aux USA. Sa vie était simple et elle n'avait jamais dévié du droit chemin qu'on attendait d'elle depuis sa plus tendre enfance. Elle avait même une sœur, Sarah-Beth et se voyait déjà mariée ainsi que mère.
Le 1er octobre 1989 fut un jour identique aux précédents. Jusqu'à 12h00. Car dès que le clocher eu bon de sonner midi, Rachel, comme 42 autres femmes de part le monde, avait vu son ventre grossir en quelques secondes, finissant par donner naissance à un enfant alors qu'elle n'avait jamais partager la couche d'un homme auparavant.
Etrange phénomène. Ce petit garçon fut considéré comme la descendance du mal. Et les hommes du village eu tôt fait de le tuer. Mais alors que le corps sans vie reposait dans une boite qu'on avait rapidement brûler. Quelle ne fut pas sa surprise quand Rachel, le soir même, avait vu le bébé dans son lit. Rapidement, le groupe Amish s'était rendu compte que l'enfant ne pouvait pas mourir définitivement. Il était maudit et aucun ne savait comment s'en débarrasser. Rachel, de son côté, voyait en lui, un être béni quand bien même il lui fut interdit de le nommer et de trop s'en approcher sans surveillance.
Le troisième jour, un riche homme nommé Reginald Hargreeves, qui était en réalité l'extraterrestre responsable de ses grossesses imprévues, s'était approché de la communauté. Il ne lui fut pas bien compliqué, d'acheter l'enfant pour 3 000$. Dès lors, le petit garçon avait eu un prénom : Numéro 4. Il était le quatrième sur sept a avoir été choisi par Reginald.
II - Les enfants sauveurs du Monde
Les enfants Hargreeves avaient été élevés, coupé du monde, dans une infrastructure nommé Umbrella Academy. Situé en plein Indianapolis, cela comptait plusieurs bâtiments relier les uns aux autres avec de nombreuses pièces, une cours intérieure et un jardin sur le toit. Loin de ressembler à une maison chaleureuse, il s'agissait plutôt d'un mélange entre une école hupper, d'une unité militaire et d'un laboratoire douteux.
Au départ, chaque enfant avait sa propre nourrice, mais suite à quelques morts causé par 7 et dont seul 4 avait pu être au courant sans comprendre vraiment, Reginald avait trouvé ça moins couteux de créer une androïde capable de résister aux facultés exceptionnels des gamins. Nommé Grace, elle était vite devenu une figure maternelle auprès des enfants quand bien même elle ne déviait pas des règles instauré par Réginald sur l'éducation. En plus d'avoir leur père comme professeur, il y avait aussi le majordome, Pogo qui était un singe doté de parole (expérience passé du paternel).
Bien que vivant dans un manoir, les chambres des enfants étaient très basique et petite. Seul 1 et 3 avaient les plus grandes. De plus, aucun n'avait des objets personnalisés et non utile. Ce n'était que bien plus tard, lors de l'adolescence qu'ils avaient pu s'acheter des trucs en percevant de l'argent de poche.
Chaque jour de la semaine avait son lot d'activité pour le moins particulier. Il y avait des heures de cours où le niveau était disproportionné et exigent. Puis beaucoup d'activité physique avec des parcours du combattant qui pouvaient être difficile pour des adultes. Et enfin des entrainements personnalisés où chaque numéro apprenait à développer ses facultés. Sans oublier les nombreuses expériences qui pouvaient être faites dans la foulée et que beaucoup pourraient jugés cruel sur des enfants aussi jeunes, mais qui pour eux faisaient partis du quotidien.
De tous les pouvoirs, Numéro 4 se retrouvait le plus mal lotie de sa fratrie. Sa capacité de percevoir, par un sens que nul ne possédait, les morts avait de quoi traumatiser tout enfant. Il 'voyait' des zombies à longueur de journée, des gens qui lui criaient dessus, qui hurlaient leur peine et leur douleur, tournant en boucle car la raison n'existait que si 4 leur parlait, mais qui jamais ne le laissait tranquille pour autant. Un peu comme des pigeons, s'il avait le malheur de parler à l'un, tous les autres s'approchaient sans lui laisser le moindre espace vitale. Peu importe où il allait, il y avait toujours un mort ou deux dans les parages et tous connaissaient son identité. Et Numéro 4 criait aussi, fuyant dès qu'il le pouvait. Son don était étrange et inexplicable pour Reginald Hargreeves. Cela faisait peur de savoir que cet enfant était l'ami de la mort, qu'il pouvait à tout moment devenir le déclencheur de l'apocalypse. Personne ne pourrait arrêter quelqu'un qui contrôlait les morts et qui jamais ne pouvait être détruit. Il était dangereux.
Cette peur avait poussé Reginald à faire une chose abominable vis-à-vis de l'entraînement de 4. Après tout, l'homme avait réussit à faire en sorte que 7 oublie ses pouvoirs par le biais d'une manipulation de 3, car il ne pouvait pas encadrer 7. Mais avec 4, les rumeurs de 3 ne fonctionnaient pas convenablement. S'il était simple de faire oublier quelque chose, difficile de contraindre un sens qu'on ne pouvait même pas poser sur papier. Son idée ? Enfermé 4 pendant des heures, voir jours, dans un mausolée du cimetière. Noir complet avec pour seul compagnie les morts. 4 était si terrorisé qu'il en mourait. Mais jamais Reginald lui avait expliqué qu'il pouvait revenir à la vie et 4 pensait qu'il s'évanouissait simplement. Pour achever l'enfant un peu plus et casser sa confiance en lui, Reginald le traitait comme le mouton noir, sa plus grande échec. Peut-être avait-il ressentit de la culpabilité en voyant sur les caméras de surveillance que 4 commençait à plonger dans l'alcool à même pas 10 ans avant de voler des cachets à l'infirmerie dans la foulée. Mais il n'avait jamais rien fait ni rien dit à ce sujet, laissant 4 se détruire et sombrer dans la noirceur qui le guettait depuis sa naissance.
La Umbrella s'était montré au grand jour durant leur préadolescence, tatouage de parapluie sur le bras. Le public n'avait apprit que l'existence des six premiers puisque 7 était soit disant ordinaire. Pas de bisounours, les ennemis étaient dans un sérieux état après avoir croisé leur route : la mort semblait les accueillir. Rapidement, la popularité était monté en flèche au fil des missions. On créait des objets dérivés et leurs aventures étaient même conter dans des bandes dessiner. Il y avait des figurines et des meeting. Les gens venaient jusque devant les portes de l'académie pour obtenir des autographes.
4, qui s'était renommé Klaus, était loin d'être le plus intelligent de sa fratrie et encore moins le plus utile. Il savait qu'on ne l'aimait pas. C'était comme ça. Il était nul dans tous ce qu'il faisait. Pas doué au combat. Pas doué pour dire des trucs logiques. Mais qu'est-ce qu'il était doué pour être un boulet. On l'accusait souvent d'être responsable de connerie et il acceptait de porter la responsabilité tout simplement parce qu'il était persuadé que si on disait que c'était sa faute, alors c'était le cas. S'entendre avec les membres de sa fratrie, c'était compliqué. Il y avait des hauts et des bas avec chacun. Parce que Klaus était Klaus. C'était compliqué de le comprendre et de le suivre dans ses conneries.
Environs vers leur 13 ans, la première coupure s'était gravé sur le tableau si beau de la Umbrella. Cinq était partis, fuguant après une dispute, lors d'un repas, avec le paternel. Klaus était perturbé par cette fuite. C'était lui le mouton noir, Cinq était le préféré, celui qui pouvait avoir de vraie conversation avec leur père. Et pourtant, c'était celui qui avait le courage de partir. Klaus n'osait pas parce qu'il ne voulait pas se retrouver tout seul. Parce que si on ne l'aimait, Klaus aimait sa famille.
La seconde coupure fut vers leur 16/17 ans. Ben. 6 était mort. Le pourquoi du comment n'était pas important. On s'en foutait des détails. Klaus avait été le seul à ne pas pleurer durant l'enterrement. Et il avait convoqué son frère dans la minute suivante, l'empêchant de rejoindre le Néant. Mais parler de Ben aux autres avaient été tabou. On ne le croyait simplement pas. Il était pourtant celui qui parlait aux morts, non ? De toute façon, rapidement, Klaus avait décidé de partir, embarquant Ben dans une folle aventure. Celle de sa propre destruction.
III - Vivre en étant mort
Libéré du poids de l'academie, Klaus n'avait que peu d'objectif à faire mise à part s'amuser, se défoncer et s'alcooliser. Ben jouait les anges gardiens avec lui, l'empêchant bien souvent de tomber entre les mauvaises mains, mais des fois il n'y arrivait pas. Klaus était doué pour se mettre dans la mouise de toute façon.
Ben était témoin des vices de son frère. Et il fut le premier qui avait eu le droit à connaître la vérité. Oh non pas celle de son homosexualité, tout le monde le savait depuis genre, toujours. Il ne l'avait jamais caché comme le fait de porter des vêtements et accessoires dit "féminins" après tout, 3 s'était entrainé sur lui niveau maquillage. Et tous pouvaient se rappeler, sans soucis, de sa gamelle dans les escaliers avec les talons de Grace où il s'était péter la mâchoire ce qui avait permis à tous d'avoir du silence pendant quelques temps puisqu'il ne pouvait plus parler. Non. Ben avait apprit en quoi consistait l'entraînement dont il avait eu le droit. Klaus lui avait parler du Mausolée. Et naturellement, Ben était témoins des facultés que le médium ignoraient sur lui-même. Toutes les fois où il avait rejoint la mort. Des accidents un peu bête, comme tombé du toit en étant trop torché, dormir dans l'eau de la baignoire ou des passages trop dépressif et il avait jouer avec sa vie.
Pourquoi Ben n'avait jamais rien dit ? Pourquoi avait-il garder jalousement pour lui cette information capitale ? La réponse était pourtant simple. Klaus était assez brisé comme ça. Lui annoncer qu'il ne pourrait jamais trouvé le silence du repos éternel était une nouvelle cauchemardesque. Il préférait attendre. Attendre de réussir à le mettre sur le droit chemin avant de pouvoir lui avoué ce fait. C'était son devoir auto-proclamé. Certes, Ben avait mal. Tellement mal de voir Klaus dans cet état. Il en voulait à leur père. Mais aussi à lui-même et aux autres de leur fratrie. Aucun n'avait compris la souffrance perpétuelle du médium. Ils étaient tous idiots.
Klaus se démerdait dans la rue, avant de trouver refuge dans l'hôtel obsidian où il était toujours bien accueilli. Il avait le droit à une chambre gratos. Ben ne lui avait rien dit pour ne pas le voir partir comme une furie. Mais l'hôtel glauque qui accueillait des gens douteux appartenait à Reginald. Alors forcément, il était le fils du patron. C'était mieux de rien dire, comme ça Klaus avait un toit sur la tête, des sanitaire sur le pallier et une chambre potable (une des moins cher sous demande de Reginald). Plus d'une fois, le gérant, Chet Rodo, s'assurait que le corps sans vie de Klaus puisse retourner dans sa chambre avant son retour à la vie. Il allait même le chercher à la morgue et payait le silence des médecins légistes. Il arrivait très souvent à Klaus de taper la discute avec Chet et de vider le bar. Un peu bourré, il lui avait même roulé une pelle, mais Chet n'en avait pas été dégoûté ou n'avait pas non plus profiter. Il avait juste eu un regard paternel (il avait +30 ans que lui) et l'avait raccompagné dans sa chambre. Ben aurait aimé qu'il puisse l'aider à marcher droit, mais le gérant pouvait lui fournir sa drogue et laissait Klaus faire ses passes dans l'hôtel. Cela se voyait qu'il aurait aimé faire autrement, mais il semblait avoir des directives de Reginald et Ben en avait grincer des dents. Non, c'était bien mieux de ne rien dire à Klaus quand Ben jouait les espions.
IV - Cette bonne vieille apocalypse
Papa était mort. Klaus avait eu un peu les chocottes de franchir les portes de la Umbrella après tout ce temps d'absence, suite à une énième désintoxe et overdose. Peur de croiser le fantôme de son père. Mais non, il n'était pas là. Et le vieux avait vraiment clamser. Champagne ! La fratrie s'était réunit pour fêter l'évènement... ou plutôt lancer les cendres dans la cours. Bon avant ça, Luther - alias 1 - était sûr que la cause n'était pas naturel, quémandant à Klaus de convoquer leur père. Nop. Même avec toute la concentration et la sobriété possible, jamais il n'aurait pu : il avait trop peur de son père vivant alors mort ? Le cauchemar !
C'était bizarre de revenir ici, de foulée les marches d'une enfance et une adolescence tourmenté. Oh fait, le public savait pour la cruauté de Reginald, bien que pas entièrement car la mausolée resterait son secret. Après tout 7, adulte, avait publié un bouquin criant de vérité sur l'ambiance. Une fierté pour Klaus. Puis alors qu'il dansait avec l'urne de son père, clairement défoncé, un truc était arrivé. Cinq avait fait son come back. Une tronche de 13 ans alors qu'il en avait une cinquantaine. Les délires du voyage dans le temps. Il était revenu avec une nouvelle : l'apocalypse était pour bientôt.
En y réfléchissant. Klaus avait eu une part non négligeable de responsabilité dans son déclenchement. Quelle idée de piquer des trucs dans le bureau du paternel comme une jolie boite qu'il pouvait revendre facilement. Quelle débile idée que de forcer l'ouverture et balancer des papiers importants dont le journal de Reginald qui répertoriait les facultés des Umbrella. Tout ça dans la benne jusqu'à côté de l'académie. Il aurait dû écouter la voie de la raison, la voix de Ben quoi. Comment pourrait-il savoir qu'il était observé ? Et que leur ennemi, un fan né le même jour qu'eux et que Reginald avait rembarré violement, allait récupérer ce journal et décidé que 7 pourrait être son pion idéal. Klaus ne pouvait pas savoir. Il n'était pas médium... Ah si. Oups.
Tout comme il ne pouvait pas savoir qu'il risquait de se faire kidnapper avec des gens qui voyageaient dans le temps, à la recherche de Cinq. Tout comme il ne risquait pas de savoir que cette satané mallette permettait de voyager dans le temps. Oui, il s'était retrouvé dans le passé, au Vietnam. Mais il avait rencontrer Dave. Le magnifique Dave. Un soldat qui ne lui avait pas donner envie de partir. De l'amour sur le terrain. Personne ne disait quoique ce soit. C'était leur bulle. Puis une balle. Et tout avait été brisé. Plus rien ne le retenait, il était revenu dans sa chronologie, la tristesse le noyant.
Cette bulle d'amour lui avait donné envie de balancer sa drogue, après une dernière beuverie. Il voulait se sobrer pour convoquer Dave et se montrer sous un bon jour. Après tout, le soldat l'avait réguler à ce sujet. Et il voulait lui montrer qu'il pouvait y parvenir. Mais personne n'était disponible pour le ligoter dans le grenier - seul moyen pour qu'il puisse tenir - et il avait dû gérer Luther qui faisait sa crise d'ado en découvrant que papa était un enfoiré. Il l'avait envoyer pendant un sacré bout de temps sur la lune pour... rien du tout. Klaus avait visité le Néant, croisant son père alors qu'il aurait aimé voir Dave. Il s'était pris des reproches, comme d'habitude. Mais il avait apprit l'essentiel : il s'était suicider pour les réunir. Un enfoiré jusqu'au bout des ongles.
Bref. Des brics et des bracs. Des trucs qui se faisaient dans l'ombre sur l'échiquier de la vie. Des liens qu'on ne voyaient qu'une fois que tout explosaient. Littéralement. La lune avait fait un boom. 7 l'avait détruite, submergé par ses pouvoirs incontrôlable. C'était la fin. Klaus voulait mourir de toute façon, Ben le savait très bien. Il voulait rejoindre Dave. Mais ne pouvait pas abandonner sa famille. Pas de fin dramatique, Cinq voulait les emmener dans un voyage dans le temps. Pas de repos pour le moment. Mais bientôt. Ben grinçait des dents, redoutant le jour où il allait apprendre qu'il n'aurait jamais le droit à ce calme qu'il voulait tant auprès de son amant.
Cinq avait foiré et les avait semer à des périodes différentes. Au moins, ils étaient tous à Dallas. C'était déjà ça. Klaus était le premier à débarqué, Ben toujours à son bras. Il avait croisé le chemin d'une mamie riche et il était devenu son "gay de poche" (l'ancêtre du meilleur ami gay). Puis il était devenu le Prophète. Il s'amusait à faire des tours avec Ben devant les riches amis de la dame, genre Ben qui le portait. Mais c'était devenu de plus en plus grand. Et bientôt, Klaus avait fait le tour du monde, devenant un gourou malgré lui et ramassant beaucoup de fidèles : les enfants de la destiné. Une sorte de Jésus gayfriendly. L'idée d'augmenter le mouvement hippie était venu dans sa tête : s'il faisait en sorte que la paix soit porter de part le monde alors peut-être que la guerre qui emportait Dave n'aurait jamais lieu. Honnêtement, Klaus n'avait pas cru être capable d'approcher les grands de ce monde. Bordel, il avait partagé le lit de gouverneurs ! Et il avait même fait passer une lois de légalisation de la drogue : lois Klaus. Plus d'une fois, Ben avait essayé de le ralentir, mais sans exploit.
Puis cela l'avait soulé. Trop de gens aussi chiant que les morts. Il était de retour à Dallas et Klaus s'était retrouvé à revoir Dave incognito, essayant de l'approcher avant son enrôlement. Mais son amour, motivé par son oncle homophobe, lui avait cassé la gueule. Ben avait vu sa descente. Lui qui avait tenue pendant 1 an sans boire d'alcool, il avait replongé. Il avait croisé le mari d'Allison - alias 3 - en prison. Il l'avait rapidement sortie de là. Bref, de nouveaux trucs venaient et la famille s'était retrouvé au complet. Ils avaient même eu l'exploit de retrouvé leur père et de comprendre qu'il était toujours un enfoiré. Ah et maintenant, Ben s'amusait à posséder Klaus. La joie.
Et Ben s'était sacrifié pour calmer 7. Klaus s'était retrouvé sans son compagnon d'infortune dont il n'avait jamais eu besoin de faire le deuil. Après quelques bagarres ponctué de gens en costards et d'une directrice au look douteux. Ils avaient pu regagner un présent sans apocalypse. Et en fait non. Ils avaient créé un paradoxe. Car Réginald avait jouer au con et avait choisi d'autres numéros à adopter, formant la Sparrow Academy. Pas de sa faute pour le coup, 7 avait donné des pouvoirs à un gosse et ce même gosse avait tuer leur mères avant leur naissance. Tout ça par accident. Klaus se demandait vraiment si le destin n'était pas un peu défoncé ou se foutait pas un chouia de leur tronche ?
Quoi qu'il en soit, le paradoxe commençait à détruire le monde et ses habitants. Et pendant que la Sparrow et la Umbrella, après s'être arraché les cheveux, s'alliaient pour résoudre le bug, Klaus n'avait rien trouver de mieux que d'avoir pitié de papa. Reginald avait l'allure d'un petit vieux dont les enfants abusaient et droguaient. Ce Reginald là, le seul qui le nommait par son prénom, semblait presque sympathique. Alors, Klaus lui avait apprit des astuces pour ne pas avaler les cachetons. Naturellement, quand son neveu - une entourloupe de la part de l'ex de Diego (aka 2) - l'avait tué et qu'il était revenu à la vie, Klaus était aller voir Reginald. Et ce dernier l'avait tuer puis ils avaient jouer au "route ball". Klaus devait simplement attraper une balle et il se faisait écrasé dans la foulée. Ceci afin qu'il puisse revenir le plus rapidement à lui. Il avait aussi apprit qu'il pouvait absorber les morts.
Klaus avait appuyé sur l'idée de Reginald qui voulait sauver l'univers en à allant dans une dimension relié à l'hotel obsidian et de détruire les gardiens qui y régnaient afin de rebooter l'univers. Mais les autres n'étaient pas tellement d'accord, à part Ben - ah oui, c'était un Ben vivant et chiant appartenant à la Sparrow - et Allison. Finalement, il avait fallut un mariage de fin du monde entre Luther et Sloane des Sparrow, suivit de la mort de Luther pour convaincre le reste d'avoir botté le cul des gardiens. Et papa avait repoussé Klaus au dernier moment, l'empêchant de rejoindre la dimension tandis que tout était détruit par le paradoxe. Il l'avait achever par des paroles mauvaises.
Klaus s'était fait manipulé. L'envie d'avoir l'air fier du paternel. Juste une fois. Même s'il s'agissait de la version d'une autre chronologie qui ne l'avait pas élever. Il l'avait eu non ? Il avait été fier de lui quand il l'avait vu chasser les fantômes. Mais c'était des conneries. Alors, Klaus s'était empalé sur le mobilier, avant de se faire effacer par le paradoxe. Il s'était retrouvé dans un coin de paradis, Luther à ses côtés. Ce dernier ne lui avait pas autorisé son repos, non, il devait y retourner car papa l'avait tué et qu'il ne fallait le laisser tuer les autres. Klaus avait fait son apparition dans l'autre dimension, choquant Reginald qui pensait cela impossible. Au final, ils étaient l'énergie qu'avait besoin Reginald pour rebooter l'univers. Vraiment sympathique, hein ? Techniquement ils étaient 8, alors que seuls sept étaient nécessaires. Ceci expliquait pourquoi il avait laissé Klaus en arrière en le rabaissant. D'un certain sens, il lui permettait de rester dans le Néant, seul endroit à l'abri du reboot. Peut-être était-ce sa façon de le mettre en sécurité ?
V - Une nouvelle connerie
Un bug. Encore un. Alors qu'il avait l'impression qu'on siphonnait son essence vitale, Tout c'était stoppé. Un orage s'était formé dans le hall. Klaus s'était ramassé par terre. Il était passé de l'hôtel obsidian au lit de sa chambre. Chambre plus petite comme s'il n'avait jamais cassé le mur pour récupérer la chambre de Ben à la mort de ce dernier. Paumé, il avait erré entre les couloirs avant de trouver le chemin du salon. Sa famille était toute là, en vie. Même Reginald. Merde.
Klaus s'était fait petit, envahissant le bar tandis qu'il écoutait les autres. Apparemment, il était le dernier à arriver ici - de quelques heures -, ce qui en soit n'étonnait pas Reginald puisqu'il était toujours en retard. De toute évidence c'était leur bon vieux père, celui sans le paradoxe, au même titre que Ben qui avait eu un retour à la vie. Mais gardait-il des souvenirs de son passage d'errance aux côtés de Klaus ? Le médium l'ignorait.
De ce qu'il comprenait, ils étaient dans un autre monde et n'étaient pas les seuls à se retrouver dans cette ville, Arcadia. Mais mise à part ce fait étonnant, il n'y avait pas d'apocalypse imminente, juste le destin qui les faisait un peu plus chier. Comme d'habitude. Si chacun pourrait, potentiellement, trouvé une place en jouant ou non les héros ou essayant de reprendre leur vie d'avant, voir d'en débuter une nouvelle. Klaus se retrouvait largué dans cette histoire et ses vices avaient repris le dessus.
Il avait rendu visite au Néant, trouvant la fillette dont prenait forme l'entité. C'était la merde même dans l'au-delà. Klaus se serait paumé à tous les coups si sa guide ne le suivait pas à la trace. Parce que c'était comme se retrouvé avec une infini de version du Néant avec différent noms : enfers, paradis, au-delà, helheim.... Cela n'en finissait pas. Klaus avait rencontrés d'autres têtes haut placés, des entités qui l'avaient vu passés avec des points d'interrogations sur la tête. Et encore, quelques morts plus tard, le voilà qui pouvait se tromper de version du Néant. Ce n'était pas hyper gênant. Bon okay, se faire courser par des démons, ce n'était pas très agréable. Mais ce n'était pas comme s'il contrôlait où son esprit allait se "reposer" quelques temps avant de devoir retourner à la vie.
Klaus était né avec la poisse, cela aurait été bizarre s'il devenait chanceux, non ?