The mists of Arcadia
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 Embrace the madness

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Will Graham
Will Graham
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MessageSujet: Embrace the madness  Embrace the madness EmptyMar 19 Juil - 17:19
Embrace the madness
Cette ville avait éveillé de vieux démons en lui, il n'avait pas compris pourquoi il s'était retrouvé ici du jour au lendemain, mais il semblait qu'il ait tout perdu. Enfin tout... Il avait perdu sa maison, sa sécurité et ses chiens. Will avait donc du recommencer sa vie ici, comme-ci de rien était, il s'était installé dans une maison reculer de tous, près des bois, près de ce brouillard qui était infranchissable et il avait bien essayé, pas physiquement, mais avec divers objets et ça avait été une mauvaise idée. Dire qu'avant d'arriver en ces lieux, il avait pris de bonnes résolutions, comme commencer une thérapie, bon, c'était surtout parce qu'il n'avait pas le choix et que Jack lui avait demander... Alors il avait contacté le docteur Lecter pour un rendez-vous. Bien sûr, il y avait eu cet événement étrange et il se demandait si c'était réel, s'il n'était bien ici et pas encore chez lui...

Les jours passent, Will n'avait plus rien, ses chiens lui manquer et malgré ses efforts à reprendre sa vie en main, il avait encore tant de mal. Il avait fini par obtenir un poste à l'université du FBI ici aussi. Il avait par la suite arpenter du regard les noms sur l'annuaire, comme-ci il pourrait trouver celui du psychiatre... Mais rien.

Deux mois étaient passés avant qu'ils ne reçoivent un nouvel annuaire, il avait comme à son habitude ouverte les pages professessionel et c'est là qu'il vit le nom... Docteur Hannibal Lecter, psychiatre. Will se surprit à être soulagé, il n'avait pas envie de commencer une thérapie avec n'import qui, il devait le faire avec cet homme par ce que Jack avait tenu à ce que ce soit avec lui. Il avait pris son nouveau portable, composant le numéro du docteur Lecter.

- Bonjour.... Docteur Lecter... C'est Will... Will Graham. Je ne sais pas si... Vous vous souvenez de moi...

Sa voix était tellement tremblante, il n'était même pas certain qu'on puisse le comprendre à travers le combiner et le pire, c'était cette affreux bégaiement et ce manque d'assurance dans sa voix. Il n'était pas certain que ce soit le bon Hannibal Lecter, mais il ne pouvait pas en avoir 36 milles dans la même ville n'est-ce pas ? Il inspira, attendant que son interlocuteur parle, lorsqu'il entendit sa voix, il fut certain que c'était lui.

- J'aimerais... Un rendez-vous...

Will était encore plus différent qu'au moment où ils s'étaient vus dans le bureau de Jack, il était bien plus perdu et il y avait ce sentiment d'insécurité qui s'était créé depuis qu'il était ici. Le jeune profilé n'était pas sur d'apprécié sa nouvelle vie et il avait même l'impression de perdre pied. Que pouvait-il faire ? Est-ce que tout ceci était réel ? Est-ce que sa vie d'avant été réel ? Il n'arrivait même pas a savoir si c'était son cerveau malade qui avait imaginé tout ça ou si ça, c'était réellement passer.

- D... d'accord. Je... Je serais là.

Le brun ne mit pas longtemps à raccrocher, sa respiration haletante et son corps tremblant. Il retira ses lunettes et passa une main tremblante sur son visage. Son cœur cogné dans sa poitrine comme-ci il avait couru un marathon. Il s'était installé dans son canapé remettant ses montures sur son nez, observant le mur en attendant l'heure du rendez-vous avec le docteur Lecter, il lui avait fourni son adresse et l'heur... Heureusement qu'il avait appelé ce matin, par ce que l'homme avait eu par chance de la disponibilité cet après-midi. Il avait finalement repris ses occupations, préparant le déjeuner tout en se demandant comment ça aller se passer. Il était nerveux et incertain. Son repas du midi se passa plutôt bien et il prit son temps pour ensuite faire un brin de ménage dans sa maison.

(...)

Lorsqu'il fut l'heure, Will prit les clés de sa voiture et se rendit à l'adresse indiquée par Hannibal, bien sur le bâtiment était étrangement luxueux et lui donner l'impression de ne pas être à sa place. Il s'installa sur une des chaises de la salle d'attente, jouant avec ses doigts nerveusement. Il n'aurait peut-être pas du prendre rendez-vous finalement ?

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Hannibal Lecter
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MessageSujet: Re: Embrace the madness  Embrace the madness EmptyMar 19 Juil - 23:09


Embrace the madness
Hannibal ξ Will


Entre Baltimore et ici, j’avais eu besoin d’un peu de temps pour prendre mes marques. Il s’était passé beaucoup de choses et j’avais eu de la chance de m’en sortir intact. Dans une autre vie, peut-être aurais-je dû y laisser un doigt, tranché par mes soins, pour brouiller les pistes. C’était une idée que j’avais toujours en tête, je m’étais depuis longtemps préparé à cette possibilité… Changer d’identité, me faire passer pour mort, et mener la vie que je me serais choisie. Ce n’était pourtant pas comme cela que s’étaient passés les événements. Je me sentais aussi bien chanceux que lésé, car, malgré tout, il allait falloir tout reconstruire ici.
J’avais commencé par rassembler le nécessaire pour rouvrir un cabinet. Cela m’avait pris un peu de temps, bien évidemment, parce que je n’avais pas changé : je souhaitais toujours le meilleur, ce qui n’est guère aisé à obtenir… J’avais dû forcer un peu le destin lors d’une vente aux enchères, mais j’avais toujours été partisan de l’adage la fin justifie les moyens. Je ne ressentais aucune culpabilité, d’autant que l’enchérisseur disparu était un grossier personnage que je n’avais eu aucun scrupule à saigner comme un porc. J’aurais aimé pouvoir retrouver des pièces uniques pour que ma décoration fût en parfaite harmonie avec ce que je voulais que mon intérieur reflétât : le bon goût, l’élégance et l’excellence…

En quelques semaines, j’avais pu trouver une demeure digne de moi, certes pas aussi colossale que celle dont je disposais à Baltimore, mais j’avais une cuisine agréable, d’une taille non négligeable, jouxtant un cellier plus que correct et l’accès à un sous-sol dont une partie allait me servir de cave. Dans la partie privée de la bâtisse, j’avais fait en sorte d’aménager les lieux à mon image, en choisissant les meubles les plus parfaits, des peintures et du papier peint esthétiques et raffinés… Quant à mon cabinet, derrière la porte le divan, les fauteuils, mon bureau et mes bibliothèques constituaient un décor qui me correspondait tout à fait.

Lorsque j’avais terminé de tout aménager comme je le souhaitais, j’avais enregistré mon cabinet auprès des professionnels de la santé conventionnés. J’avais tout fait dans les règles et, désormais, l’on pouvait trouver mes coordonnées auprès du cercle des praticiens de la ville. Je m’étais également approché de l’hôpital pour y œuvrer au sein du service psychiatrique. J’avais, me semblait-il, tout mis en œuvre pour que tout le monde ici pût me voir comme un psychiatre respectable et fiable.
Les patients ne se bousculant pas au portillon, j’avais accepté de faire quelques gardes supplémentaires à l’hôpital, ce qui me permettait de me créer une bonne réputation. Et, peu à peu, des confrères s’étaient mis à conseiller à des gens de venir me consulter pour entamer des thérapies, en bonne et due forme. Mais je m’ennuyais quelque peu. Aucun, parmi tous les cas que l’on aiguillait vers moi, ne demandait une réelle agilité intellectuelle… et j’avais besoin de cette stimulation cérébrale pour me sentir bien…

Et puis il avait appelé. C’était aussi bienvenu qu’inattendu. J’aurais reconnu sa voix entre mille… et à ce son délicieux, je me remémorais son odeur, celle de son parfum bon marché, ses mimiques, son regard, les inflexions de sa voix… Je me retrouvai, d’un seul coup, empli de souvenirs et de réminiscences… Dans mon palais de la mémoire, Will Graham avait toujours occupé une place de choix.
Alors, oui, bien sûr que je me souvenais de lui. Comment aurait-il pu en être autrement ? Cet homme avait été ma plus belle rencontre de ces dernières années… Je ne pouvais qu’être heureux de le retrouver, même s’il me contactait sous le prétexte d’un rendez-vous thérapeutique en ma compagnie… J’aurais sans aucun doute l’occasion de lui servir un verre de vin, de discuter avec lui d’autre chose que de sa thérapie…

« Bonjour… Will Graham, évidemment, je me souviens très bien de vous. » J’avais toujours eu une excellente mémoire et j’avais toujours mis cet atout à profit. « Il me reste une place cet après-midi, à 16h30, si c’est urgent, sinon, je peux vous proposer vendredi, à 18h. »

Il accepta le premier rendez-vous et je m’en sentis plutôt flatté, bien qu’il s’agît très certainement d’un motif urgent qui le poussait à choisir ce moment, et non l’envie de me revoir. Mais j’allais faire avec. Je préférais le revoir pour n’importe quelle raison plutôt que de ne pas le revoir du tout. J’aurais apprécié le recevoir un peu plus tard que 16h30, car nous serions tenus de respecter mes autres rendez-vous, le suivant étant déjà à 17h30. Cela dit, je notais tout de même Will Graham dans mon agenda pour vendredi. J’arriverais bien à le convaincre de revenir me voir à ce moment-là.

En attendant la séance de Will Graham, je pus mettre un peu d’ordre dans les dossiers de mes patients avant d’accueillir mes rendez-vous de l’après-midi. Une femme dépressive, un jeune garçon qui subissait du harcèlement scolaire, un homme bipolaire… Mes patients se suivaient et se ressemblaient sans vraiment être semblables. Leur point commun ? L’ennui qu’ils me procuraient… mais c’était très certainement parce que j’attendais impatiemment de retrouver Will Graham, le patient le plus intéressant que j’eusse eu durant mes années de pratique. Bien sûr, n’importe quel confrère m’aurait conseillé de refuser de le reprendre comme patient, étant donné notre passif, mais je n’aurais pas pu faire autrement.

Lorsque j’ouvris la porte à Will Graham, ce fut aussi bien son visage que son odeur qui me remplirent de cette hâte que je m’efforçais de contenir.
« Bonjour, Will. Entrez, je vous en prie. »
J’espérais que mes choix lui plairaient, qu’il trouverait mon cabinet aussi confortable que je le voulais et qu’il oserait faire le tour des lieux pour prendre ses marques en ce lieu où j’espérais pouvoir l’accueillir à de nombreuses reprises par la suite.
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Will Graham
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MessageSujet: Re: Embrace the madness  Embrace the madness EmptyMer 20 Juil - 1:01
Embrace the madness
Il avait besoin qu'on le ramène à la réalité, qu'on lui démontre qu'il n'était pas fou et qu'il n'était pas en train de perdre la tête. Il ne savait même plus ce qui était vrai dans tout ça, est-ce que son ancienne vie avait au moins existé ? Will n'en n'était pas certains et ça lui faisait peur, il ne voulait pas qu'on lui dise « non, tout ce que tu as vécu avant n'était que du vent, tu perds la tête ». Il était assis sagement sur le siège de la salle d'attente, il était nerveux, est-ce qu'Hannibal était toujours le même ? Le même que celui qu'il avait vu avant d'arriver en ces lieux ? Cette ville prison qui les retenait ici et ça pour une duré que personne ne connaissaient. Il s'était bien plus renfermé sur lui-même, se perdant dans sa solitude, dans sa maison au fond des bois. Ça avait toujours été ainsi, lui et la nature. Dire qu'il avait accepté ce rendez-vous-là, ce n'était pas vraiment une urgence, sauf si le revoir en été une. Cependant il ne pouvait pas attendre vendredi, il avait besoin de savoir s'il était réel, s'il ne s'était pas imaginé Hannibal.

La porte du cabinet s'ouvrit, faisant sursauter Will qui était perdu dans ses penses. Levant ses yeux bleus vers lui, il cessa de malmener ses mains, son regard reprenant vie en plongeant dans le sien. Il était réel, il se tenait là, face à lui et dans l'encadrement de la porte. Le brun mit ses idées en place, se redressant pour lui faire face, il ne savait même pas quoi dire, aucun son ne sortait de ses lèvres, le fixant simplement pendant plusieurs minutes. Celui-ci l'invita à entrer après l'avoir salué et Will se pinça les lèvres, cherchant ses mots.

-Bonjour Hannibal... Merci...

Il hésita un moment, avant de passer entre l'homme et la porte, frapper par la douce odeur qui émanait de lui, ce parfum qu'il s'était détesté à apprécié. Il entra dans le bureau, les décors étaient bien différents, c'était toujours aussi beau et élégant, tout comme Hannibal, son bureau était à son image. Il observa les lieux avec curiosité, appréciant chaque œuvre qu'il voyait, il ferma les yeux, inspirant l'odeur que dégager la pièce, elle sentait si agréablement bon, l'odeur du psychiatre, du vieux cuir et des tas d'éléments qu'il appréciait. Il ouvrit les yeux, laissant ses doigts couvrir la surface en bois du bureau du Dr Lecter. Il se tourna à nouveau vers lui après avoir observé les lieux, il n'était plus si nerveux que lorsqu'il était dans la salle d'attente s'était déjà ça.

- ça a l'air réel... Mais est-ce que cela l'est vraiment ?

Will ne s'était même pas rendu compte qu'il parlait à haute voix, il tourna le dos à Hannibal, laissant ses doigts glisser sur les surfaces, sans rien caresser ou déranger, il savait que l'homme n'aimer pas ça. Il soupira de bien-être lorsque ses doigts entèrent en contact avec l'un des fauteuils en cuir sombre. Il cessa tout mouvement pour porter son attention sur le psychiatre. Sa respiration se fit légèrement tremblante, il était à nouveau perdu et troublé, il ne savait pas différencier la réalité, il ne savait pas s'il était bien là, ou s'il rêvait.

- Je suis en proie à des délires... Est-ce que nous sommes dans cette ville depuis longtemps ? Où est-ce par ce que je dors et je suis toujours là-bas ?

Il se laissa glisser dans l'un des fauteuils, son regard perdu dans le vide quelques instants, cela prouvait à quel point il avait besoin de lui en cet instant, pour le ramener à la réalité. Il ne dormait pas beaucoup et pour une fois ça n'avait rien à voir avec des histoires de meurtres, Jack n'était même pas ici, donc il pouvait être tranquille dans ses enseignements, cependant pouvait-il vivre normalement dans ce rêve qu'il semblait faire éveiller ? Il remit ses lunettes en place, se massant la nuque.

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